La France va recevoir une enveloppe de 3,26 milliards d’euros de la part de l’Union européenne, après avoir atteint les objectifs fixés dans les domaines de la transition écologique et de la transformation numérique. Cette somme s’inscrit dans le cadre du mécanisme européen de relance et de résilience (RRF), pilier du plan NextGenerationEU lancé pour soutenir les États membres face aux conséquences de la pandémie de Covid-19.

Cette décision marque la quatrième tranche de financement accordée à la France dans le cadre de son plan national de relance. La Commission européenne a confirmé que le pays avait rempli l’ensemble des jalons et objectifs prévus pour cette étape.

Les fonds débloqués couvrent onze investissements majeurs et deux réformes structurelles. Ces initiatives visent à favoriser une économie plus verte, plus connectée et plus compétitive dans la durée.

Parmi les projets retenus figurent notamment :

Un virage numérique pour l’enseignement supérieur

Plus de 1,7 million d’étudiants français ont désormais accès à des outils numériques avancés et à des plateformes d’apprentissage modernisées. Cette transformation vise à renforcer la qualité de l’enseignement et l’adaptabilité du système universitaire aux nouvelles technologies.

Des bâtiments publics plus économes en énergie

Près de 8,75 millions de mètres carrés de bâtiments publics ont fait l’objet de travaux de rénovation énergétique. Par ailleurs, plus de 680 établissements scolaires ont vu leur système d’approvisionnement énergétique modernisé, avec des bénéfices attendus en matière de résilience climatique et de réduction des coûts.

Des réformes pour une gouvernance plus verte et plus transparente

Le plan français intègre également des efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les zones urbaines, en cohérence avec les engagements climatiques de l’UE. En parallèle, des réformes ont été mises en place pour améliorer l’évaluation des dépenses publiques, renforcer la gestion budgétaire et assurer une plus grande transparence dans l’usage des fonds publics.

La Commission européenne a transmis son évaluation positive au Comité économique et financier de l’UE, qui dispose désormais de quatre semaines pour émettre un avis. Si celui-ci est favorable, la Commission autorisera officiellement le versement à la France.

« Aujourd’hui, la Commission a donné une évaluation préliminaire positive à la demande de paiement de 3,26 milliards d’euros formulée par la France dans le cadre de NextGenerationEU. Cette aide s’inscrit au cœur de l’ambition européenne de bâtir une Union plus verte, plus numérique et plus compétitive », a déclaré un porte-parole de l’exécutif européen.

Ce nouveau décaissement souligne la capacité de la France à respecter ses engagements et à mettre en œuvre des réformes structurantes, tout en poursuivant ses efforts de modernisation dans les secteurs clés pour l’avenir de l’Union européenne.